• Quand la poésie célèbre la nature...

    Avec l'arrivée de l'automne, nous terminons la première séquence de l'année.

    Les élèves de 6eme S ont lu de grands poèmes du patrimoine dont les auteurs chantent leur admiration de la nature : paysages réels ou paysages intérieurs, les élèves ont compris que chaque poème prend la nature en prétexte pour évoquer un sentiment, un état d'âme.

    Le langage poétique contient en germe un pouvoir de transformation du monde réel et nous nous sommes ainsi laissés entraîner par la main d'Ondine, vers son royaume aquatique (et ce , malgré la sonnerie tonitruante de l'exercice incendie !).

    Au terme de cette séquence,  voilà les 6emeS poètes à leur tour !

    Ils ont du s'approprier le procédé d'écriture de l'image (comparaison, métaphore et personnification), user de leur talent pour créer des harmonies sonores et observer sur le chemin du collège, le paysage manosquin pour parvenir à exprimer, eux aussi, leurs sentiments face à cette nature resplendissante !

    Mais l'écriture poétique est un travail d'orfèvre qui demande une grande rigueur grammaticale; les élèves ont donc analysé au préalable les mécanismes des types de phrase, et la fonction des signes de ponctuation .

     

    Voici quelques œuvres ..bonne lecture !

     

    Une belle journée d'automne (par Kévin)

    Quand la poésie célèbre la nature...Par une belle journée d'automne,

    Les vendangeurs et vendangeuses chantonnent !

    Dans les vignes les merles sifflent,

    Les vignes se parent de couleurs multiples.

     

    Entends-tu le ruissellement de l'eau?

    C'est un petit ruisseau où jouent les crapauds.

    Approche-toi doucement,

    Tu verras les libellules dansant au vent!

     

     

    La fourmi (par Johan)

    Quand la poésie célèbre la nature...Petit insecte à six pattes,

    Elle ne sait pas se reposer.

    Il y a tellement d'enfants qui la gâtent,

    En mangeant leur goûter.

     

    Elle est tellement heureuse de ramener de la nourriture,

    dans sa maison qui lui sert de garde-manger.

    Vite, dépêche-toi car l'hiver va arriver!

    Es-tu allé voir ce qu'il restait des cultures?

     

    Travailleuse, la fourmi l'est!

    Pour passer l'hiver au chaud,

    Elle aime aller glaner,

    Sans prendre de repos !

     

     

    Les écureuils (par Claire)Quand la poésie célèbre la nature...

    Les arbres sont remplis de choses mystérieuses.

    Oh! Un écureuil, deux, quatre, dix, quatre-vingts...

    Ils parlent tous de nouvelles ennuyeuses!

    Mais seul un, en silence contemple les sapins.

     

    Les autres animaux le regardent et lui crient:

    "Taisez-vous les écureuils!"

    Mais ce dernier que fait-il?

    Un simple somme au clair de lune.

     

    Les buissons murmurent, les plantes ne chantent plus.

    Et tout devient calme, silencieux et doux.

    Et maintenant, la lune se couche et le soleil se lève.

     

     

    L'écureuil (par L.)

    L'écureuil est en deuil

    Qu'est-il arrivé à l'écureuil?

    Son arbre, sa maison, son nid douillet

    Tout est parti en fumée!

     

    La foudre enragée a frappé sur ce vieil arbre enneigé!

    Ne sois pas triste l'écureuil,

    Trouve un nouvel arbre qui t'accueille!

     

     Sans titre (par Artus)Quand la poésie célèbre la nature...

    Salut ! Mer bruyante et palpitante!

    N'as- tu peur de ces équipages

    Qui fendent tes vagues

    Sur leurs fragiles vaisseaux?

     

    Salut! Mer calme et nourricière

    N'en as-tu pas marre

    des milliers de cargos

    Qui polluent ton eau?

     

     La feuille d'automne (par Louna)Quand la poésie célèbre la nature...

    De son rouge flamboyant

    Si belle et si légère,

    Elle décore les bois

    Et me remplit de joie.

     

    Qui est-ce?

    N'est-ce pas la feuille d'automne,

    Qui telle une déesse,

    Tourbillonne?

     

    En été, elle me regardait si joliment

    Avec son air rieur;

    Maintenant, elle me regarde tristement,

    La feuille meurt.....

     


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  •  Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici quelques œuvres produites dans le cadre de notre première séquence sur la Lettre.

    Le thème proposé était : par la fenêtre, je vois...

    Différentes écritoires (et oui, on dit une écritoire !! c'est bien un mot féminin, vous pouvez vérifier dans le dictionnaire !) ont permis de libérer l'imagination, une fenêtre de prison, une fenêtre avec des volets, un moucharabieh, un hublot (d'avion ou de bateau), un velux (aussi appelé lanternon car Velux est en réalité une marque !), ou encore une baie vitrée ... Pour pimenter l'écriture, il fallait aussi y évoquer des sentiments après avoir fait un travail sur le vocabulaire.

    Voici donc ce qu'a écrit Noé-Liam, élève de 4ème S

    Par la fenêtre, je vois l'horizon, je vois les oiseaux qui sifflent, mais je ne les entends pas, je vois le passant, le touriste, mais eux ne me voient pas. Je me souviens en vain du paysage, simple et beau que le monde nous a offert, je pense à ce que nous en avons fait à construire des centres commerciaux, raser les forêts, polluer ce monde qui autrefois était si beau. Je repense à ce que nous étions avant, et observe maintenant la jeunesse superficielle d'aujourd'hui. Je pense à ma famille et à mes enfants que je ne reverrai plus, mais je pense aussi à ma femme que je vais rejoindre. C'est donc dans une triste mélancolie que je vois une dernière fois le monde depuis mon lit d'hôpital en regardant par la fenêtre et écris, dans cette lettre, mes dernières pensées.

    Voici ce que Sébastien a écrit :

    Par le hublot, je vois le ciel et tous les nuages qui, d'en bas, nous paraissent si inaccessibles, si magiques, et qui ont le pouvoir de nous faire rêver, de nous emporter dans un monde lointain où tout semble merveilleux. Quand ces nuages deviennent noirs et de plus en plus gros, c'est à ce moment-là qu'on se rend compte que ce monde qui nous paraissait sans problème et si merveilleux n'était, en fait, qu'un rêve. Mais ce rêve nous aura fait réfléchir, et nous aura rendu heureux, tout cela grâce à un nuage. Comme quoi tout n'est pas impossible, et le prodigieux spectacle continue, et tu peux y apporter ta rime.

    Voici ce que Juliette a écrit :

    Par la fenêtre de la prison, je vois une forêt, en automne des arbres prennent des couleurs rouges et oranges. Les feuilles ne vont pas tarder à tomber. Je ressens de la mélancolie en regardant ce paysage. La pluie tombe du ciel et renforce ce sentiment. La brume qui se lève dissimule en partie la montagne. Des oiseaux migrent vers le sud. J'aimerais éprouver ce sentiment de liberté que l'on ressent lorsque l'on peut courir à travers les grands bois. Les oiseaux ont de la chance de pouvoir aller là où ils veulent grâce à leurs ailes. Il est réconfortant d'observer le paysage derrière les barreaux de cette prison car on voit ce qui se passe à l'extérieur. Le crime que j'ai commis a modifié ma façon de penser. Le paysage se modifie chaque jour et je ne me lasse pas de ce spectacle. Que vois-tu à travers ton moucharabieh ? Vois-tu le désert qui semble sans vie ? La nuit tombe et seule la lumière des étoiles perce l'obscurité. Adieu.

    Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014

     

    Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014

     

    Voici le texte de Quentin :

    Par le moucharabieh, je vois des jeunes adultes s'embrassant comme des fous sans s'arrêter. Ils m'ont fait penser à toi et moi. Je donnerais tout pour être à côté de toi mon amour, je ne comprends pas comment ils nous ont séparés. Je dois partir de ce palais. Je sais que je pourrai compter sur toi, si tu m'aimes, attends-moi au bas de la rivière. il y aura un sac. Lis la lettre, fais ce qu'elle te dit, et une semaine après, je serai devant ta porte pour qu'on puisse continuer notre fol amour secret. Il faudra que tu fasses attention au garde. Je te conseille de prendre un cheval. Arrivée vers le nord, traversez la rivière : le sac avec la lettre sera dans un buisson. Munissez-vous d'un arc, on ne sait pas les animaux qu'il peut y avoir. Je l'espère, à bientôt, je compte sur votre aide précieuse pour sortir d'ici. Au revoir. 

    Voici aussi une lettre de Camille :

    Par la fenêtre je nous imagine, là, tous les deux, sur l'herbe, comme au bon vieux temps, puis je nous revois faire les 400 coups comme nous savions si bien le faire, tous nos fous rires, tous nos secrets ... ça me manquera tellement quand tu ne seras plus là... La tristesse m'envahit à chaque seconde de ma vie, quand je pense à ta maladie... Je sais que tu n'y survivras plus très longtemps, il ne faut pas se leurrer... Une fois parti, on ne revient jamais. Je t'aime, Papy

     

     

     

     


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  • Bonjour à tous,

     

    Ce blog de lettres sera pour vous l'occasion de  présenter vos textes, vos coups de coeur . Vous pourrez y trouver des articles sur les moments forts de la vie de la classe.

     

    Je souhaite à tous de bons éclats de lire !Bonne année de 4eme !

     

    A.MONCADA


  • Bonjour à tous,

     

    Ce blog de lettres sera pour vous l'occasion de  présenter vos textes, vos coups de coeur . Vous pourrez y trouver des articles sur les moments forts de la vie de la classe.

     

    Je souhaite à tous de bons éclats de lire !Bonne année de 4eme !

     

    A.MONCADA


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    Bonjour et bienvenue,

    grâce à Madame Moncada, voilà un nouvel outil à notre disposition pour communiquer autour du cours de français. Alors pour bien commencer l'année, je vous propose quelques photos des 4èmes S de l'an dernier : neige à Saint Charles en décembre 2013, Cyrano de Bergerac joué en cours à l'aide de quelques accessoires pour mieux se mettre dans la peau des personnages, l'interview de M. Frantz-Olivier Giesbert, ou encore la sortie de fin d'année à la villa Kérylos et à la villa Efrusi de Rothschild. De bons souvenirs pour tous, je crois.

    Madame Leroy

    I Neige à Saint Charles, décembre 2013

    II Cyrano, joué en classe de 4ème S, janvier 2014.

     

    la scène du "bobo"

    la tirade du nez

    " A la fin de l'envoi, je touche !"

     

    III Interview de Frantz-Olivier Giesbert par les 4ème S suite à la semaine de la Presse.

     IV Sortie de fin d'année de la 4ème S : Visite de la Villa Kérylos à Beaulieu-sur-Mer :

     

     19 juin 2014 Villa Kérylos, 4ème S

    après un pique-nique au bord de la plage, visite de la Villa Efrusi de Rothschild, un voyage dans le luxe de la fin du 19ème siècle, début 20ème siècle. Puis fin de la journée dans les jardins.

     villa Efrusi de Rotchild, 19 juin 2014

    écouter l'audioguide, c'est épuisant !

     

     

     

     

    terrasse avec vue sur les jardins

     


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