•  Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Voici quelques œuvres produites dans le cadre de notre première séquence sur la Lettre.

    Le thème proposé était : par la fenêtre, je vois...

    Différentes écritoires (et oui, on dit une écritoire !! c'est bien un mot féminin, vous pouvez vérifier dans le dictionnaire !) ont permis de libérer l'imagination, une fenêtre de prison, une fenêtre avec des volets, un moucharabieh, un hublot (d'avion ou de bateau), un velux (aussi appelé lanternon car Velux est en réalité une marque !), ou encore une baie vitrée ... Pour pimenter l'écriture, il fallait aussi y évoquer des sentiments après avoir fait un travail sur le vocabulaire.

    Voici donc ce qu'a écrit Noé-Liam, élève de 4ème S

    Par la fenêtre, je vois l'horizon, je vois les oiseaux qui sifflent, mais je ne les entends pas, je vois le passant, le touriste, mais eux ne me voient pas. Je me souviens en vain du paysage, simple et beau que le monde nous a offert, je pense à ce que nous en avons fait à construire des centres commerciaux, raser les forêts, polluer ce monde qui autrefois était si beau. Je repense à ce que nous étions avant, et observe maintenant la jeunesse superficielle d'aujourd'hui. Je pense à ma famille et à mes enfants que je ne reverrai plus, mais je pense aussi à ma femme que je vais rejoindre. C'est donc dans une triste mélancolie que je vois une dernière fois le monde depuis mon lit d'hôpital en regardant par la fenêtre et écris, dans cette lettre, mes dernières pensées.

    Voici ce que Sébastien a écrit :

    Par le hublot, je vois le ciel et tous les nuages qui, d'en bas, nous paraissent si inaccessibles, si magiques, et qui ont le pouvoir de nous faire rêver, de nous emporter dans un monde lointain où tout semble merveilleux. Quand ces nuages deviennent noirs et de plus en plus gros, c'est à ce moment-là qu'on se rend compte que ce monde qui nous paraissait sans problème et si merveilleux n'était, en fait, qu'un rêve. Mais ce rêve nous aura fait réfléchir, et nous aura rendu heureux, tout cela grâce à un nuage. Comme quoi tout n'est pas impossible, et le prodigieux spectacle continue, et tu peux y apporter ta rime.

    Voici ce que Juliette a écrit :

    Par la fenêtre de la prison, je vois une forêt, en automne des arbres prennent des couleurs rouges et oranges. Les feuilles ne vont pas tarder à tomber. Je ressens de la mélancolie en regardant ce paysage. La pluie tombe du ciel et renforce ce sentiment. La brume qui se lève dissimule en partie la montagne. Des oiseaux migrent vers le sud. J'aimerais éprouver ce sentiment de liberté que l'on ressent lorsque l'on peut courir à travers les grands bois. Les oiseaux ont de la chance de pouvoir aller là où ils veulent grâce à leurs ailes. Il est réconfortant d'observer le paysage derrière les barreaux de cette prison car on voit ce qui se passe à l'extérieur. Le crime que j'ai commis a modifié ma façon de penser. Le paysage se modifie chaque jour et je ne me lasse pas de ce spectacle. Que vois-tu à travers ton moucharabieh ? Vois-tu le désert qui semble sans vie ? La nuit tombe et seule la lumière des étoiles perce l'obscurité. Adieu.

    Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014

     

    Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014Participation aux Correspondances de Manosque, septembre 2014

     

    Voici le texte de Quentin :

    Par le moucharabieh, je vois des jeunes adultes s'embrassant comme des fous sans s'arrêter. Ils m'ont fait penser à toi et moi. Je donnerais tout pour être à côté de toi mon amour, je ne comprends pas comment ils nous ont séparés. Je dois partir de ce palais. Je sais que je pourrai compter sur toi, si tu m'aimes, attends-moi au bas de la rivière. il y aura un sac. Lis la lettre, fais ce qu'elle te dit, et une semaine après, je serai devant ta porte pour qu'on puisse continuer notre fol amour secret. Il faudra que tu fasses attention au garde. Je te conseille de prendre un cheval. Arrivée vers le nord, traversez la rivière : le sac avec la lettre sera dans un buisson. Munissez-vous d'un arc, on ne sait pas les animaux qu'il peut y avoir. Je l'espère, à bientôt, je compte sur votre aide précieuse pour sortir d'ici. Au revoir. 

    Voici aussi une lettre de Camille :

    Par la fenêtre je nous imagine, là, tous les deux, sur l'herbe, comme au bon vieux temps, puis je nous revois faire les 400 coups comme nous savions si bien le faire, tous nos fous rires, tous nos secrets ... ça me manquera tellement quand tu ne seras plus là... La tristesse m'envahit à chaque seconde de ma vie, quand je pense à ta maladie... Je sais que tu n'y survivras plus très longtemps, il ne faut pas se leurrer... Une fois parti, on ne revient jamais. Je t'aime, Papy

     

     

     

     


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  • Bonjour à tous,

     

    Ce blog de lettres sera pour vous l'occasion de  présenter vos textes, vos coups de coeur . Vous pourrez y trouver des articles sur les moments forts de la vie de la classe.

     

    Je souhaite à tous de bons éclats de lire !Bonne année de 4eme !

     

    A.MONCADA


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    A.MONCADA






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